Une étudiante française exilée à l’étranger réagit à mon article

Bonjour Madame Herzog-Evans,

Je suis une étudiante française, diplômée d’un Master II en Droit pénal et Sciences Criminelles (Université de Strasbourg, 2011), et je suis actuellement en train de compléter une Maîtrise, puis un Doctorat en Criminologie à l’Université de Montréal, au Canada.

Je viens de lire votre article « Qui a peur de la criminologie ? » et je tenais à vous remercier vivement. Vous avez très justement exprimé le problème français qui nous pousse, moi et mes compatriotes expatriés, à devoir poursuivre nos études ailleurs.

Après avoir été formés en France (juristes, psychologues), nous avons été obligés de partir pour pouvoir poursuivre nos études. L’école de Criminologie de l’Université de Montréal offre un enseignement scientifique de qualité, dénué de toute idéologie partisane. Les débouchés sont aussi très séduisants. Mais, nous voyons mal comment, à l’heure actuelle, nous pourrions rentrer exercer en France une fois notre diplôme en poche, tant notre discipline semble être mal reconnue ou polémique.

Je tenais à vous remercier de votre article, qui permet de faire entendre un autre point de vue, et, espérons le, avancer le débat.

Je vous prie d’agréer, Madame Herzog-Evans, l’expression de mon profond respect,

Elsa Euvrard
Etudiante à la maîtrise en criminologie
Assistante de Recherche au Centre International de Criminologie Comparée
Ecole de Criminologie – Université de Montréal