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French prison Ombudsman’s statement on mothers and babies in prison/L’avis du CGLPL et les mères en prison

The French prison ombudsman has just issued a statement pertaining to mothers and babies in prison/le contrôleur général vient de rendre un avis sur les mères et bébés en prison.

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Unfortunately this statement does not seem to rely on solid information pertaining to actual children’s needs in their first years/Hélas son avis ne semble pas reposer sur des connaissances solides relatives aux besoins des enfants dans leurs premières années.

In France attachment theories are totally ignored and non-evidence-based psychoanalytical babble is the official doctrine/En France, hélas, les recherches et théories de l’attachement sont généralement ignorées et en ses lieux et place domine la doctrine non empiriquement fondée de la psychanalyse. 

the ombudsman thus states that ‘nobody seriously challenges’ the eighteen month limit after which children have to leave the prison’. He adds that eighteen month is indeed the moment when children start moving around and become awere of detention as if this was what counted in these matters/Le CGLPL énonce ainsi à tort que « Personne ne la remet sérieusement en cause » il parle du  délai de 18 mois et ajoute ‘ : l’âge auquel l’enfant commence à se mouvoir aisément coïncide avec la prise de conscience de l’enfermement. » comme si c’était cela qui comptait en la matière.

I beg to – strongly- differ. I have for one been publishing for years on this subject and done my own load of research. But more importantly the Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (national consultative commission on human rights) clearly recommended in 2004  CNCDH 2004that this maximum should be raised to three years. This was way closer to attachment theory (and empirical studies) and to what is known today in terms of primal health/ Je suis naturellement en totale opposition avec cette vision. J’ai par exemple publié régulièrement sur ce sujet depuis des années et fait mon propre lot de recherches. Ce qui est plus important encore est que la CNCDH avait clairement dit en 2004 qu’il convenait d’élever le seuil à 3 ans, un seuil bien plus conforme à ce que l’on connaît aujourd’hui de l’attachement et des besoins des tous petits. 

Clearly Mr Delarue has little primal health knowledge and it is surprising that he would issue a public statement (published in the Journal Officiel, the official bulletin which publishes all lFrench aws and decrees)/Il est clair que M. Delarue a peu de connaissnces en la matière et il est dès lors surprenant qu’il émette un avis public sur le sujet (publié qui plus est au JO).

However I share the  ombusdsman’s view when he recommends that the law should change and women released and I am happy to see that he has made this issue public. Let us hope that French culture does not take over  here and that the true interests of babies and toddlers do prevail for once/En revanche, je partage l’avis du contrôleur lorsqu’il recommande que la loi devrait changer et notamment aménager la peine des mères de ces enfants et je suis ravie qu’il ait fait de ce sujet une question publique. Espérons que la culture française ne prévaudra pas sur ce sujet et que le véritable intérêt des bébés et bambins prévaudra pour une fois la seule chose qui comptera.

 

What is clear is that these issues are culture ladden and that atypical French culture is strongly at play with how things are dealt with, and analysed, in this country. On this subject, please read: M. Herzog-Evans,  » Mothers and Babies in French Prisons », Book chapter, in G. Eldjupovic and R. Jaremko-Bromwich (eds.), Incarcerated Mothers. Oppression and Resistance, Demeter, 2013 : 70-81 GO TO DEMETER HERE and in French: Les enfants de détenus: « The orphans of justice » », Supplément à Lamy revue de droit civil, Novembre 2011, pp. 35-38/Ce qui est certain est que ce sujet est chargé de culture et que la culture française tout à fait atypique sur ce sujet comparé au reste du monde joue fortement dans la manière de faire et dans la manière d’analyser ce sujet. On lira précisément sur ce point: M. Herzog-Evans,  » Mothers and Babies in French Prisons », Book chapter, in G. Eldjupovic and R. Jaremko-Bromwich (eds.), Incarcerated Mothers. Oppression and Resistance, Demeter, 2013 : 70-81  et  en français : « Les enfants de détenus: « The orphans of justice » », Supplément à Lamy revue de droit civil, Novembre 2011, pp. 35-38