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Pourquoi il est urgent de créer des UFR de criminologie

Un petit nombre de juristes pénalistes diffuse actuellement une pétition appelant à s’opposer à la création de facultés de criminologie, laquelle n’a pas été d’ailleurs proposée « en catimini » à Noël, comme je l’ai lu, mais depuis des mois, sur la base des travaux de la CNC, à laquelle j’ai participé, qui ont été remis en juin 2010 à Mme Précresse.

Nous devrions donc être les seuls pays modernes du monde à résister devant l’évidence et le changement – un trait culturel bien français, hélas.
Les raisons qui imposent pourtant de toute urgence la création d’une section de criminologie sont pourtant nombreuses et pressantes.

La première est évidente: nous sommes, vis-à-vis du reste du monde et de l’Europe en particulier, parfaitement ridicules, que dis-je, risibles, même. Pas un français – mis à part quelques anglophones ou les membres du CESDIP qui font traduire leurs écrits – dans dans les publications internationales ; pas un français ou presque dans les conférences internationales ; pas un français ou presque dans la recherche. Lors du dernier congrès de l’European Society of Criminology, à Liège en septembre 2010, il y avait près de 700 criminologues européens, dont les travaux étaient de haute volée, pointus, passionnants; il ne s’y trouvait que quatre français (largement dispensés par les pays de l’est, fortement émergents dans ce domaine), dont aucun n’était véritablement criminologue, ce, y compris l’auteur de ses lignes, qui n’est d’ailleurs que partiellement française.
Notre complexe d’Astérix, qui nous pousse à refuser le changement, se double d’un refus de lire et de publier en anglais – et les faiblesses de l’école ne sont pas une excuse : chacun peut faire un effort tout au long de sa vie pour cultiver les langues – au nom d’une ridicule défense de la langue française. Comme si celle-ci était attaquée de toutes parts par des hordes de ???? En attendant, les hollandais, les belges, les scandinaves, dont les langues sont encore plus minoritaires que la notre, parlent un anglais parfait, font de la recherche (il va sans dire que la criminologie existe chez eux de manière particulièrement riche) et publient en anglais – y compris leurs thèses, dans certains cas.

Refuser l’inexorable – comme toujours – c’est prendre une responsabilité historique vis-à-vis des étudiants, de l’opinion publique, du contribuable, des institutions, des politiques.

Des étudiants tout d’abord. Nombre d’entre eux sont passionnés par la criminologie et souhaiteraient poursuivre dans cette voie. Pour l’heure, le seul conseil sage à leur donner est de s’expatrier à l’ étranger. Compter sur les quelques petits DU qui existent dans notre pays n’est pas raisonnable. On ne forme pas ainsi des criminologues. En outre, il est vain d’espérer que nous serons dans un avenir proche capables de fournir un enseignement de niveau international alors que nous ne faisons pas de recherche, que nous ne sommes pas, et à des années lumières, au niveau de nos voisins. Ma propre fille ira étudier en Belgique ou en Angleterre.
Par ailleurs, nous interdisons de fait à nos étudiants de faire des thèses en criminologie. Chacun sait que la section 01 ne tolère que les thèses totalement juridiques, dont leurs auteurs ont su montrer leur compétence technique, pour ne pas dire technissime, et s’en tenir aux canons de présentation classiques, qui n’ont naturellement aucun sens en criminologie. Les choses ne sont guère différentes en psycho. et en sociologie (mais à un moindre degré en sociologie, dès lors du moins que la recherche s’en tient aux canons de cette science humaine; une recherche de type science dure ou pratiquant la triangulation ne « passerait » pas). Autrement dit nos étudiants sont assassinés dans les champs disciplinaires qui, à en croire les auteurs de la pétition, comme hélas bien d’autres dans notre pays, alimenteraient la criminologie. Or la criminologie n’est pas qu’un agglomérat de disciplines mères; elle est bien un champ autonome avec ses méthodes, sa diversité, sa culture. Certes les croisements entre disciplines sont possibles et même souhaitables. Des criminologues comme Tata ou Tyler, par exemple, qui travaillent sur la procédure pénale, l’un quant aux rapports présentenciels, l’autre sur la légitimité de la justice, sont des exemples de ces croisements féconds. A cet égard, l’argument avancé selon lequel il faudrait au contraire une section multidisciplinaire au risque de perdre – on ne sait d’ailleurs pas trop quoi – n’est pas sérieux. Dans tous les pays où la criminologie existe, les travaux, les recherches, les conférences, les contacts, existent entre celle-ci et les « related disciplines », dont le droit naturellement. Ce sont bien des juristes, également, qui vont enseigner le droit – mais seulement le droit pénal, aux étudiants en criminologie ; mais ce sont aussi les criminologues qui vont enseigner la criminologie aux étudiants en droit, ce qui est naturellement bien plus sérieux que la situation actuelle…
A cet égard le droit n’a aucune vocation à s’arroger tout le champ criminologique. Sa méthodologie est totalement antinomique des méthodologies acceptées en criminologie. Son champ d’étude n’est pas, contrairement à ce que semblent croire certains juristes français, le même. Pour prendre un exemple tiré de mon champ disciplinaire, lorsque la juriste que je suis étudie les nouvelles règles régissant le prononcé des aménagements de peine (la loi pénitentiaire ayant partiellement déjuridictionnalisé, il existe à présent une concurrence entre procès équitable et traitement administratif), et que celle-ci, et d’ailleurs d’autres, s’inquiètent de la régression des droits processuels fondamentaux, le criminologue, lui, devrait être sollicité pour rechercher quelle est la méthode – juridictionnelle ou non juridictionnelle – qui est la plus efficace en termes de respect par les probationnaires de leurs obligations, et in fine, en terme de récidive. La littérature criminologique étrangère est riche de travaux sur l’impact de la légitimité de la justice, laquelle se rapporte notamment à la procédure suivie, sur la « compliance » et sur la récidive. L’expérience des juridictions résolutrices de problème, pour lesquelles des criminologues et non des juristes, ont montré que l’élément essentiel de leurs bons résultats, tenait à l’intervention d’un juge, peut également être sollicitée. Toutefois, l’on est incapable de dire si ces deux séries de travaux sont transposables en France. N’est-il pas urgent de le savoir à l’heure où le législateur, poussé par des intérêts internes à une administration – laquelle est ainsi abandonnée à sa toute puissance, puisque rien ne vient en contrecarrer l’agenda – , réforme, a réformé, et d’ailleurs réformera encore, ce dont se plaignent d’ailleurs la plupart des professeurs de droit ?

A cet égard nous avons aussi une responsabilité vis-à-vis du contribuable. Dans un pays où tout repose sur l’illusion que le droit peut tout et que tout se traite par la réforme juridique, le contribuable règle la facture sans jamais savoir – et c’est impossible faute d’évaluation, laquelle est impossible faute de criminologie – si avant était mieux qu’aujourd’hui, et demain mieux qu’hier. Ce que nous appelons « évaluer » consiste, de manière ridicule, pour ne pas dire pathétique, à envoyer un député ou sénateur faire un petit tour sur le terrain et écrire un rapport. De telles « recherches » (sic) portent le plus souvent d’ailleurs sur la mise en oeuvre ; eles n’ont pas les moyens d’étudier les résultats. De telles évaluations supposent de recourir aux méthodes des sciences dures, de constituer des cohortes considérables, de se ménager des groupes témoins, de disposer d’équipes et de laboratoires. Comment peut-on prétendre que les facultés de droit aient cette compétence et ces moyens ? Où sont ses travaux d’évaluation ? Où sont, d’ailleurs, les travaux criminologiques des juristes ?!

La responsabilité vis-à-vis du contribuable, honteuse par les temps de difficultés économiques actuelles, se double d’une responsabilité vis-à-vis de l’opinion publique. Ignorant superbement la criminologie, la France est incapable de mettre en oeuvre ce qui l’a été ailleurs avec un succès croissant. Nous sommes dans l’incapacité totale de traiter de la délinquance autrement qu’en faisant du McJustice, soit un traitement pénal à la chaîne, voué à l’échec, mais nous l’ignorons puisque nous n’évaluons pas. En attendant, nos concitoyens financent à perte des choses dont l’on sait ailleurs qu’elles ne marchent pas, mais ignorent ce qui a en revanche été démontré comme fonctionnant. Où sont nos programmes correctionnels, où sont nos thérapies cognitives et comportementales (comment peut-on prétendre « traiter » le crime par la seule sanction sans 1) régler les problèmes sociaux, familiaux et environnementaux des condamnés; 2) modifier leurs erreurs cognitives ?). Où est la forensic probation ? Nos agents de probation font, sans doute, – par pur hasard – des choses qui marchent, mais en font aussi beaucoup qui ont été démontrés comme inutiles, voire nuisibles… Qu’à cela ne tienne, on l’ignore chez nous faute de lire cet énorme corps de travaux scientifiques! (pour faire rire mes interlocuteurs étrangers, je le confesse aux dépens de la France, je leur raconte que celle-ci échappé dans les années soixante-dix au « Nothing Works » de Martinson, mais hélas, le résultat en est qu’elle ignore tout autant aujourd’hui « What Works », une école criminologique dont les apports pratiques sont considérables et font même l’objet d’exportation par le ministère de la Justice anglais).

La justice fonctionne donc comme une immense chaîne de fabrication de produits frelatés, mais il faudrait continuer à s’en contenter ? Peu importe puisque nous sommes ignorants et semble-t-il désireux de le rester, que la criminologie permette justement de renoncer à l’inutile, de trouver d’autres pistes : les problem-solving courts n’ont pu se créer que parce que le constat de la McJustice avait pu se faire au préalable – naturellement celles-ci n’ont pas prétendu ensuite ne devoir être évaluées que sur le plan juridique : dans d’autres pays, les principes de transparency et d’accountability sont essentiels. Il est urgent qu’une discipline, la criminologie, puisse enfin nourrir les politiques publiques en matière pénale.

Les juristes, d’ailleurs, lorsqu’ils restent dans leur tour d’ivoire technique, gloseuse, racontent énormément de bêtises sur le domaine pénal. « C’est mal »; « c’est bien » lit-on dans les colonnes des revues juridiques, où nous faisons la seule chose que nous savons faire – et hélas apprenons à nos étudiants, auxquels cela ne servira jamais à rien dans leur vie professionnelle – soient des commentaires de textes, d’arrêt et des dissertations. Qui se soucie de ce que tel ou tel juriste « pense » de telle ou telle réforme ? Ce qui importe aux lecteurs des revues est que les subtilités de la réforme, de l’arrêt, lui soient présentées. Il aimerait cependant certainement savoir si telle réforme est utile, changera la donne en termes de réinsertion et de récidive. A cela ni notre glose ni notre « je pense que » n’y répondent. Pire, ce dernier repose le plus souvent sur une idéologie de droite ou de gauche (encore une donnée fondamentale de la psyché française), qui n’a strictement aucun intérêt pour quiconque. Un exemple est topique, celui de la participation de la victime à la phase de l’exécution de la peine. Si l’on est à gauche, on est contre: ceci risquerait d’être mauvais pour le pauvre délinquant; si l’on est de droite, on est pour, afin précisément d’espérer freiner les possibilités de libération du méchant délinquant. Qui se soucie, dans ce débat stérile, de l’importance, pour le délinquant, d’être confronté aux conséquences de son acte dans la durée, de l’impact sur son devenir criminologique ? Qui se soucie aussi des vrais besoins des victimes ? Précisément ces besoins sont bien étudiés en criminologie, et l’on sait ainsi que les victimes ont besoin de sécurité et de tranquillité avant tout (les dommages et intérêts de notre droit positif arrivent bien après) et qu’elles veulent ainsi d’abord ne pas croiser leur agresseur à la boulangerie ni que celui-ci ou sa famille ne puissent venir les harceler. Les victimes veulent aussi des assurances que tout est fait pour que l’auteur ne puisse recommencer, non pas seulement en termes de contraintes, mais aussi et surtout en termes de traitement. Enfin elles aimeraient bien que l’auteur soit mis en face de ses responsabilités et exprime des remords. Rien de tout cela n’est vraiment possible si l’on compte uniquement sur la souffrance attachée à la sanction pénale et si l’on règle « la question de la victime » à coup d’idéologie politique. Personne ne lit ces travaux étrangers en France. Nous pouvons donc continuer à guerroyer sur fond d’opinions personnelles.

Evoquer ces travaux et quelques autres c’est aussi montrer que les français, et notamment les juristes, n’ont strictement aucune idée de ce qu’est la criminologie. Non, il ne s’agit pas d’une vague sociologie spécialisée soupoudrée de droit. Non il ne s’agit pas de bavardages philosophiques ou historiques. Non, ceci ne peut s’apprendre en 20 heures dispensées en Master dans une faculté de droit par un enseignant en droit pas plus que dans un DU. A cet égard j’ai souri, bien amicalement, en lisant les lignes qu’un collègue m’adressait en indiquant que j’étais la preuve vivante qu’on pouvait conserver la criminologie au sein des facultés de droit. Mais, cher collègue, précisément : je ne suis pas criminologue! Ce n’est pas parce que j’ai fait l’effort, depuis des années, de lire tout ce que j’ai pu dans ce domaine, que je produits des recherches criminologiques – même si depuis deux ans je m’y mets aussi. Au contraire, pour pouvoir enfin faire ces nouvelles recherches, j’ai dû attendre d’être devenue professeur. Si j’avais soutenu une thèse en criminologie, si je ne m’étais pas astreinte, durant des décennies, à montrer que j’étais une technicienne du droit, je ne serais pas aujourd’hui professeur de droit. Lire de la criminologie, ce n’est en tout cas pas être criminologue; pour cela il faut bel et bien faire de la recherche – les juristes dont les recherches sont avant tout livresques n’ont manifestement aucune idée de ce qu’est la recherche dans d’autres disciplines. Mes lectures ne m’ont pas constituée chercheur en criminologie. Seuls mes travaux sur le terrain et ma douloureuse exposition aux méthodologies qui m’étaient jusque là étrangères le pourront peut-être à l’avenir. Pour l’heure, je me contente d’être chercheur dans une « related discipline » et de travailler, avec un bonheur croissant, avec des collègues criminologues étrangers.
Ce même collègue français me disait que la preuve de l’ouverture du droit à la criminologie était constituée par l’instauration de numéros spéciaux de l’AJpénal portant sur la criminologie. Hélas, cher collègue, cette ouverture ne tient qu’à un double hasard: Mme Charbonnier, puis Mme Allain, qui ont dirigé et dirigent cette revue, sont toutes deux très ouvertes à cette discipline ; elles ont également constaté que leurs lecteurs étaient, de plus en plus, des policiers et des personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation, qui ont bien besoin, quant à eux, de telles données. Le second hasard tient au fait que je fasse partie du comité de rédaction et qu’en conséquence je puisse alimenter pour ma part les dossiers thématiques portant sur la criminologie et que, par ailleurs, étant également britannique et ayant l’expérience de la traduction, je sois en mesure de proposer des articles d’authentiques criminologues, aux lecteurs de la revue. L’on conviendra que l’on ne puisse demander le maintien du statu quo sur le fondement d’une telle conjonction de hasards.

La criminologie ne peut pas plus peut s’appuyer sur les seuls travaux existant en France, qui sont, mis-à-part ceux du CESDIP ou de quelques chercheurs isolés – inexistants. L’arrogance qui consiste à croire que nous pourrions nous contenter de ce que nous produisons actuellement dans nos champs respectifs est dramatique autant que ridicule. Il faut d’ailleurs instamment appeler de nos voeux que, si les facultés de criminologie se créent finalement, elles ne soient pas uniquement alimentées par les différents champs existant (droit sociologie, psychologie, médecine), mais que durant une longue phase de transition, nous demandions, en toute modestie – mais en sommes-nous capables ? – de l’aide à nos voisins qui sont, quant à eux, réellement criminologues. De même serait-il criminel de ne pas donner accès à nos futurs étudiants aux travaux scientifiques produits ces cinquante dernières années ailleurs, en ne leur donnant pas suffisamment d’heures de cours en anglais. A cet égard les exemples belges, néerlandais et scandinaves sont des modèles, qui dispensent une partie des cours de criminologie dans la langue de Shakespeare.

Pour terminer, l’idée selon laquelle nous ferions mieux d’avoir des UFR multidisciplinaires est fallacieuse. La multidisciplinarité ne marche pas en France. Le seul moyen de dépasser ce regrettable trait culturel est de créer une culture de corps, de territoire, une nouvelle étiquette dans laquelle ceux qui le souhaitent, pourraient se reconnaître et travailler ensemble. L’on imagine au demeurant immédiatement ce que donnerait cette prétendue pluridisciplinarité: « tu me donnes un poste à la fac de droit et le prochain est pour ta fac de psycho. ; n’assassine pas mon doctorant et je n’assassinerai pas le tien. »

Espérons que les peurs et la volonté de défendre des territoires, cèderont devant l’inexorable et l’indispensable et que prévaudra le sens des responsabilités vis-à-vis de nos concitoyens.

 

Une réaction à mon édito, envoyée le 8 janvier 2011

Madame le Professeur,

Je viens de lire votre éditorial qui m’invite à réagir tant il fait écho à ma situation actuelle.

Je suis titulaire depuis 10 ans d’un DU et d’un DESS en sciences criminelles. J’ai, depuis, confronté ces connaissances à la pratique (à la « clinique » pourrais-t-on dire) et souhaite, depuis, accomplir la synthèse de ces deux expériences dans le cadre d’un doctorat en criminologie.
Après avoir vainement recherché une université française susceptible d’appuyer ce projet, je me retourne désormais vers les universités étrangères.

Ces explications succinctes sont destinées, s’il en était besoin, à conforter vos propos. Il me semble, en effet, que la criminologie française est une éternelle adolescente que l’on cherche continuellement à marier sans jamais l’émanciper.
Tour à tour promise au droit, aux sciences politiques, à la psychologie, à la psychiatrie, à la sociologie et aux sciences exactes, elle est l’objet d’une approche polygame mais en aucun cas syncrétique.

A votre diagnostic, j’ajouterais les désintérêt patent des administrations de la chaîne pénale pour la recherche.
Chercheurs et professionnels semblent mutuellement s’ignorer et se retrancher sur leurs préoccupations.
Une analyse psychologique permettrait sans doute de conclure à la frustration de chacun d’eux ne pas être les deux…

A ces aspects, j’ajouterais le cloisonnement des disciplines qui refuse, par principe, toute tentative d’approche pluri-disciplinaire.
Tel est pourtant, selon moi, le sens et l’intérêt de la criminologie : réunir les savoirs en vue de les appliquer et les combiner en un seul domaine.
L’archéologie parvient à réunir des savoirs différents sur un même chantier, il serait étonnant que la criminologie ne sache faire de même…

Vous priant, Madame le Professeur, de croire en l’expression de mes sentiments les plus cordiaux,

JB